19/06/2011

Retour en arrière et dépendance

Comme il n'est pas possible de circuler à pied seul dans Kinshasa, on devient rapidement prisonnier du lieu où l'on se trouve. Heureusement, nous avons de nombreux chauffeurs qui nous amènent d'un lieu à l'autre. C'est parfois difficile de ne pas pouvoir aller à l'épicerie quand bon nous semble ou simplement quitter le bureau quand on a terminé notre journée. Nous nous déplaçons toujours quelques membres de l'équipe ensemble. Il faut donc s'habituer à conserver un peu de bouffe dans le frigo, trouver des passe-temps à notre chambre car certaines soirées peuvent être longues. Évidemment, pendant le tournage, les journées de congé seront bénies des dieux pour tenter de reprendre les heures de sommeil perdues, faire le lavage et autres menues activités.

Aucun lien entre mes deux parties de titres.... Retour en arrière car certaines choses que l'on ne voit plus chez nous est monnaie courante à Kinshasa. J'ai sursauté au resto vendredi soir voyant des Asiatiques à la table voisine fumer allègrement en mangeant. Voilà que 4-5 ans que la loi est passée au Québec que déjà il nous paraît saugrenu de voir quelqu'un fumer au resto. Je peux dire que ça ne me manque pas !

Autre retour en arrière, les chauffeurs qui nous véhiculent ont souvent de vieilles autos. C'est bien la première fois de ma vie que j'ai embarqué dans une auto sans pouvoir attacher ma ceinture de sécurité. La ceinture est bel et bien là mais souvent l'autre bout pour attacher est manquant. Heureusement, personne ne roule vraiment vite, mais je suis toujours plus rassurée de voyager dans une auto où je peux m'attacher.

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