19/06/2011

Kinshasa la chaotique

La route qui mène de l'aéroport au centre-ville de Kinshasa permet à l'étranger de se plonger rapidement dans ce qu'est Kinshasa.

Imaginez une grande route du genre la 132 ou la 117 sans lumière autre que celles des phares des automobiles, aucune signalisation, ni lignes pour séparer les voies, des bouts asphaltés et d'autres sur le "gravier" avec d'immenses nid de poule, des autos qui traversent la voie pour tenter d'aller dans l'autre direction, des piétons qui traversent, des autos, des autobus, des camions qui datent d'une autre époque, tous cabossés et souvent avec des phares qui fonctionnent à moitié. Sur le côté, des gens qui vendent des trucs, d'autres qui attendent le bus, des autos en panne poussées par 2-3 personnes, parfois on croise des hameaux. À travers cela, la circulation fluide devient soudainement un bouchon. Le mondele (le Blanc en lingala) ne sait plus où regarder tant il y a à avoir.

C'est donc comme ça partout dans Kinshasa, il n'y a aucun feu de circulation (on m'a dit qu'on en trouve qu'une dans la ville), aucun arrêt, aucun cédez le passage. Le boulevard du 30 juin, l'artère centrale de Kinshasa qui a 8 voies est un cauchemar pour tout piéton. Même en auto, il faut une solide dose de courage pour décider de s'engager lorsqu'on vient d'une rue transversale en espérant que les autos qui foncent vers nous s'arrêteront. À quelques endroits des policiers installés dans une guérite tentent de faire la circulation tant bien que mal.

Les bouchons sont donc de légion, sans compter des accidents. Nous avons été bien avertis que si notre chauffeur avait un accident, il devait continuer sans route sans s'arrêter. Trop de risques qu'il se fassent lyncher par la foule. Les Congolais aiment discuter, se mêler des affaires des autres et ne manque pas une occasion pour se mêler d'un incident qui peut entraîner une violente bagarre.

1 commentaire:

  1. De quoi te donner les quételles !
    Faire un bout en taxi doit équivaloir en sensations à un tour en grande roue.
    J'en sortirais bien avec les cheveux blancs. héhé!

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